Je me suis rendue compte en fin de semaine dernière, par temps pluvieux et quartiers inondés qu’il y a toutes les chances que je sois devenue cannibale, ou presque. Vous avez bien lu, j’ai dit cannibale. C’est-à-dire que je peux avoir mangé de la viande humaine. Je partage avec vous cette expérience, drôle.
Depuis décembre 2013, un de mes amis ivoiriens m’a fait découvrir un endroit comme on les aime ( pour les carnivores bien sûr). Pour les amateurs de viandes, c’est l’endroit à ne pas manquer. Pas le grand luxe. Juste un endroit ou s’asseoir et manger tranquillement son Choukouya, comme le disent mes amis ivoiriens.
Donc quand j’ai faim (et que je refuse de prendre le tablier), je vais tranquillement à Tokoin hôpital, juste après le service des impôts sur les pavés menant au marché de Gbossimé et je mange tranquillement mon Choukouya. Ceci n’est pas de la pub. Je ne sais même pas comment s’appelle le coin. Pour tout dire, ça fait plus d’un an maintenant que j’ai découvert le coin, que j’ai fait découvrir à une dizaine de personnes. Mais il ne m’est jamais venu à l’idée de demander la viande utilisée pour la fabrication de ce met, quoique succulent.
Samedi soir malgré la pluie, j’y emmène un ami. au moment de manger, il me demande la viande qui sert à préparer le met proposé; et là, je sèche. Parce que, depuis un an, que je fréquente ce coin, il ne m’a jamais venu à l’idée de poser la question. Hésitante, j’interroge le serveur. il me répond, tout aussi hésitant » C’est du bœuf madame ». Puis de revenir quand il rapportait la commande « Non c’est plutôt du mouton ».
J’ai perdu l’appétit
L’hésitation du jeune serveur me ramena à la réalité.Je m’interrogeais pour la première fois sur le contenu de ce que je mangeais. Depuis un an, j’arrivais – quand je ne l’emporte pas chez moi-, m’empiffrais, me léchait les doigts, payait mon addition puis m’en allait sans savoir exactement ce que je mangeais. « Si tout simplement c’était de la viande humaine que tu manges ici depuis toujours » avait ironisé mon ami quand je lui fis part de mon inquiétude tardive.
Il me vient alors en mémoire une série de fait divers qui ne me rassurèrent guère:
– Cet homme en chine qui vendant de la viande humaine au marché
– Ce restaurant au Nigeria qui servait de la viande humaine à la carte et à la demande (beurk)
– Cet autre japonnais qui servait du ravioli dans à base de la viande de sa femme dans son restaurant
Les exemples sont légions. Il suffit de googliser le phénomène pour s’en rendre compte.
Je ne me dégonfle pas. Je lève la tête et d’une mine rassurée ( C’est ce que je montre à mon invité) et je plonge la main la première dans les morceaux de viande que j’avais dans mon assiette. mais ma foi, que j’aurai tout donné pour connaître avec certitude la provenance de cette viande. looool
Je n’ai jamais dit qu’un restaurant togolais sert de la viande humaine. Je dis juste que j’ai peur d’en manger s’en m’en rendre compte. looooooool
Quand les livres s'ouvrent 
ahahaha!!!
je me suis posée plusieurs fois cette question en mangeant les brochettes de Sunset.
et j’ai demandé au gars qui les vend, et celui-ci m’a répondue que c’était de la viande de boeuf.
en fait ça peut très bien être tout et n’importe quoi, du chien, du chat, du cochon, du boeuf, du mouton, de l’agouti, de la chauve-souris, un rat, etc, mdr! bon de la viande humaine je n’espère pas!!! lol.
en tout cas drôle ton article!
à très vite! 😉
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Il me revient une expérience à Baguida, sur l’esplanade qui leur sert de terrain de Basket-ball, où une femme préparait toutes sortes de mets, et àù je me risquai de commander un plat, vu que j’avais le feu au ventre.
La grosseur des morceaux et leur goût quelque peu inhabituel piquèrent ma curiosité.
Et la bonne dame de me répondre, « c est viande de boeuf Monsieur ». La viande que j’avais dans la bouche n’avait rien à voir avec la viande de boeuf habituelle que je consommais. J’arrêtai net de manger.
soyons prudent!!!
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